Le sabotage du dernier kilomètre
Avec tout ces flux financiers pour une industrie agricole superflue, on aurait pu financer un paradis sur terre pour tous.
Mais les créateurs de problèmes ont toujours réussi à se faire confier le rôle de leader dans la lutte contre leurs propres stratégies commerciales lucratives.
À la fin du siècle dernier, les populations et parlements de nombreux pays ont opté pour un revirement éco-agricole. Ce qui menaçait les ventes de l’industrie des pesticides et même leur existence. Elles refusèrent de se convertir, au lieu de déposer gentiment la faillite, elles investirent dans le népotisme. Les ministères de l’agriculture, soumis à ce lobbying massif, utilisèrent leur leadership écolo et bio pour des stratégies discrets mais hyper-efficaces de sabotage de l’écologie.
Le rollback industriel
Le ministère de l’Agriculture suisse essaya de consolider une liquidation discrète de l’écologie: «Le principe de compensation économique de la performance écologique sera abandonné» car «la confrontation actuelle entre l’environnement et l’économie doit être résolue ». (Document interne du ministère)
Un revirement agricole? Quel revirement? Depuis l’introduction de la IP et de ses exigences écologiques, les quantités de pesticides et les maladies de civilisation n’ont pas diminuées.
Les ministères de l’agriculture n’ont que su réduire les exigences écologiques: Ils se sont surtout engagés à la non-application de toutes les réglementations qui imposeraient une réduction des quantités de pesticides. Son renoncement stricte de toute vérification des seuils de dommages est un sabotage délibéré et fatal de cet instrument centrale capable de baisser une contamination des aliments. Le ministère de l’Agriculture viole délibérément et probablement illégalement son devoir de surveillance.
Au lieu de contrôler le respect des exigences des paiements directs et de ses propres lois qui sont censé de protéger la santé publique, il confie la vente de milliers de tonnes de toxines mortelles aux recommandations suggestives de l’industrie de pesticides.
Avec ce clientélisme, le ministère de l’Agriculture se fait co-responsable des maladies mortelles d’empoisonnement qui touchent la moitié de la population. L’industrie agricole anéantit tous les succès et lois écologiques durement acquis par les idéalistes, avant même qu’ils ne prouvent qu’une vie sans pesticides est tout à fait possible.
Les meilleures lois ne sont d’aucune utilité si les autorités ont « un droit » de les saboter.
La stratégie clé: Le « conflit d’intérêts »
Le lobbying est la légalisation de la corruption et son institutionnalisation.
Un laissez-faire pour les industries toxiques, garanti par le gouvernement. Et de son déclassement de la recherche agricole de l’État en une agence publicitaire des pesticides. Dorénavant sa compétence est la déformation des faits et la prétention de contraintes fictives à base de manipulations méthodologiques scientifiquement interdites.
Et la conception d’instructions agricoles néfastes engendrant un maximum de problèmes qui prouvent que la nature serait dangereuse et destructive, permettant ainsi une optimisation des ventes de pesticides, décorée d’un Greenwash écolo.
Un renforcement des instruments de protection
Un piège ne fonctionne que si nous ne voyons pas les voies d’issues. Et les alliés.
Toute enquête sur les «conflits d’intérêts» au sein des autorités est normalement taboue, une garantie que intoxication de la population et la déstabilisation du climat vont s’aggraver.
La corruption prospère dans l’obscurité, et dépérit sous les projecteurs des médias.
La science et la justice sont les instruments de la vérité. Et les talons d’Achille du clientelisme : Car les violations manifestes de la loi permettent un empowerment et une restitution du pouvoir de ces instances de protection.
Le précédent idéal sont les paiements pour une « protection de ressources » scientifiquement inexistante et donc frauduleux du semis direct au glyphosate avec ses quantités record de pesticides cancérigènes.
L’économie utilise la science comme agence publicitaire, mais cet instrument ne se prête pas vraiment aux manipulations frauduleuses, car elle est top bien capable de les prouver.
Les supercheries sont des patchworks délabrés : Le népotisme, plus il est intouchable, plus il se fiche du contrôle et de la coordination de ses équipes, et s’empêtre de plus en plus profondément dans son tissue de mensonges et de tromperies.
La prise de contrôle ennemi de l’espoir
Dans les systèmes si complexes que l’agriculture, la bonne volonté seule ne suffit pas pour une gérance optimale: L’amour du violon ne suffit pas à savoir les jouer, d’autant plus si c’est toujours celui-ci qui serait responsable des discordances.
Le lobbying agricole utilise le manque de connaissances spécifiques des idéalistes pour ses stratégies d’escalade: Risques augmentés des sécheresses – guerre de l’eau ! Au lieu utiliser les résidus agricoles : Le paillis empêche l’évaporation, sauve les récoltes et il sert d’engrais gratuit.
Mais la biotechnologie promet de développer des variétés adaptés au changement climatique? A quoi bon ? Il suffit d’acheter des graines dans les région voisine plus sèches ou plus chaudes. Le changement climatique ne crée pas de températures et précipitations »innovantes » il les déplace uniquement.
Politique et industrie agricole ne propose que des solutions absurdes.
Il est bien temps que les fictions industrielles et ses contes de fées urbains soient remplaces par des faits