Tutoriel 2: Les insecticides de la pire pratique professionnel

En Chine, les ouvriers pollinisent les arbres fruitiers à la main.
En Californie, les monocultures d’amandiers ont besoin d’apiculteurs mobiles.
Et demain? Des abeilles robotisées autonomes?
Car du bio ou une interdiction des insecticides, c’est bien trop cher?

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L’agonie du choix: Mourir pour le blé

Les catalogues des pesticides, en couleurs arc-en-ciel subtiles, offrent sur des dizaines de pages un choix interminables de pesticides, y compris les insecticides pour le blé.
Question quiz : Pourquoi le blé a-t-il besoin d’insecticides? Qui a déjà vu des insectes dévorant les champs de blé en Europe?
En fait, les pucerons peuvent infester le blé en cas de sur-fertilisation massive. Mais les agriculteurs qui mettent autant de fertilisant risquent de perdre leur approbation IP, y compris les paiements directs / subventions.
Le maïs est également très rarement infesté, uniquement dans les monocultures de maïs qui sont également interdites, précisément parce qu’elles sont trop susceptibles.

Les pesticides – ou bien une bonne pratique professionnelle

C’est toujours une nature malveillante qui est responsable des problèmes de l’agriculture !?
Avec de bonnes pratiques agricoles, les cultures arables ne sont guère endommagées par les insectes.
Mais il y a des insectes qui mangent des fleurs du colza ! Dans ce cas-là, les colzas refleurissent.
En fait, il n’y pas de lien (statistique) entre l’infestation des champs et leurs rendements.
Même un rendement record peut avoir subi une attaque sévère de ravageurs, alors que nombreuses récoltes mauvaises n’ont jamais été infestés, le choix de variété et le nutriment sont plus décisifs.
C’est pourquoi les brochures industrielles n’évoquent que les effets des insecticides sur les insectes, mais pas sur les rendements.

Les invasions imaginaires

Dans les champs les insecticides combattent des pertes qui seraient évitées par le respect des conditions pour les paiements directs.
Nous sacrifions les abeilles pour empêcher les insectes d’endommager nos champs ? La destruction de la nourriture par les insectes n’est pas mesurée en termes réels, mais estimée, généralement sur la base de projections intercontinentales.
Il est insensé d’investir dans la lutte contre des dégâts sans connaître l’étendue réelle du danger. Dans le sud de l’Europe, les pompiers sont bien équipés pour faire face aux incendies de forêt, mais dans les régions humides, il n’y en a pas.
Les dommages collatéraux ne devraient pas être pires que les dommages qu’ils sont censés prévenir.

Une nature ennemie ?

Ceux qui craignent la nature n’ont pas la main verte. Mais des problèmes.
En agriculture biologique, les pommes de terre sont la seule culture arable qui subit des pertes réelles, bien que modestes. Les pommes de terre sont sensibles aux maladies pendant l’automne froid et humide, car dans leur pays d’origine, les Andes, il pleut plutôt en été.
Ces « impôts » de la nature sont bien inférieurs à celles de l’État.
Ce cas exceptionnel, ainsi que les dégâts causés aux vignobles et aux vergers, servent à évoquer l’image d’une nature hostile et dangereuse. Si nécessaire, les lobbyistes évoquent les fléaux dévastateurs des criquets, même s’ils ne viendront que si nous insistons sur le réchauffement climatique.

L’autocontrôle des toxines

Il y a environ 20 ans, lorsque le bio, l’écologie et la santé sont devenus trendy, les politiciens européens ordonnèrent  une reforme éco-agricole: Les pesticides ne peuvent être utilisés que si les pertes financières dues aux ravageurs sont plus élevées que les coûts des pesticides.
Les agriculteurs sont exclus des paiements directs/subventions s’ils ne respectent pas les seuils de tolérance.
Dans la circulation routière, le respect des limites de vitesse est contrôlé, quand aux poisons dans la production alimentaire, nos autorités font confiance à l‘autorégulation.
Même si une personne sur deux tombe malade d’un cancer.

Le sabotage de l’écologie par l’office fédéral de l’agriculture

Ne pas aider les personnes en danger est une infraction punissable dans la circulation routière. Les mettre délibérément en danger l’est encore plus.
Depuis la reforme éco-agricole les pesticides et les maladies de civilisation n’ont cessé d’augmenter.
Car les ministères de l’agriculture sabotent systématiquement leurs propres réglementations des seuils de tolérance: Les Neonicotinoide à utiliser de manière préventive sauvent quelques gorgées du lait si sain et si bon marché dans les monocultures interdites du maïs fourrager.
Et pour cela ils sacrifient les abeilles.
Depuis que les protestations ont réussi à l’interdire, ils sauvent les chips si saines et si bon marché avec des Neonicotinoide pour le colza et les pommes de terre. Prière de pulvériser le colza avant la floraison pour éviter que les plantes déjouent leurs ravageurs gratuitement.
Et voici maintenant une génération innovante d’insecticides encore plus toxiques, qui sont autorisés à tuer les abeilles jusqu’à ce qu’il soit prouvé scientifiquement dans quelques années que les dégâts sont énormes, les bénéfices minimes, etc. etc.

Les abeilles meurent à cause de l’excès toxique d’une mauvaise pratique professionnelle et politique.
Nos ministères de l’agriculture sauvent l’industrie de pesticides menacés par les exigences idéalistes et écologiques.
Et pour cela ils sacrifient les abeilles.
Et la population

Un des catalogues si sympa et séduisant pour la vente de… la mort des abeilles.
Et des empoisonnements mortels dans toutes les familles.
Impossible!? Avec les herbicides, les fongicides, la production de vin, fruits, légumes, bétail et les autres poisons qui sont tout aussi essentiels pour notre survie?

Science et insecticides

Nos ministères de l’agriculture prétendent que les pertes de récoltes seraient massives sans les solutions toxiques.
Mais ils ne mesurent pas les pertes réelles. Et ils ne disposent non plus de mesures scientifiques permettant de déterminer si les pesticides sont efficaces.
Parce que sans mesures scientifiques, on ne peut pas se plaindre que l’application des pesticides est trop souvent, ou presque toujours, insensée.