Main basse sur espoir
Le discours sur le climat doit enfin avoir lieu à un niveau qui lui est approprié.
Il n’existe aucun concept climatique qui puisse transmettre de la confiance ou même de l’enthousiasme.
Les chainons manquants qui transforment un futur effrayant en futur réjouissant
True crimes
Les crises font la queue.
Et la politique nous suggère que sauver le climat est plutôt impossible…
Notre impuissance se trompe : Sauver le climat serait extrêmement simple d’un point de vue scientifique, les solutions ont même été ratifiées par presque tous les pays dans le protocole de Kyoto. Mais la solution la plus efficace et moins chère a été largement « oubliée ».
Un piège ne fonctionne que tant que l’on ne comprend pas ses mécanismes et ses issues.
La disparition du sauveteur
Les cartels sans scrupules n’ont pas à respecter les lois, ils les conçoivent eux-mêmes, ils ont même conçu ce mythe urbain, qu’une production irresponsable est toujours plus rentable qu’une production durable. Une « selffullfilling prophecy » qui nous a fait croire pendant des décennies que le solaire serait plus cher que le fossile ou le nucléaire.
L’art de la magie est la distraction, une stratégie de lobbying plutôt inaperçue consiste à dissimuler des solutions gagnant-gagnan : Le climat pourrait être sauvé très facilement : Une interdiction globale de la déforestation suffirait à stopper le changement climatique : Augmentation du CO2 atmosphérique : 5 GT C/an. Le CO2 provenant de la destruction des forêts : Bien au-dessus de 8 Gt C/an.
La destruction des forêts n’est pas cette bagatelle que l’on nous suggère, c’est un facteur climatique décisif.
L’avidité inconditionnelle
Notre politique se sent uniquement redevable à la cupidité inconditionnelle des industries et investisseurs obstinément irresponsables : Le nouveau ministre (conseiller fédéral) du Département du climat et de l’environnement (DETEC) de la Suisse, réputée plutôt peu corrompue: L’ex-président et lobbyiste de l’industrie pétrolière et automobile suisse. La pointe de l’iceberg…
Notre politique de l’avidité et de la méchanceté inconditionnelle insiste sur un « droit » de détruire tout le monde et le monde entier, une innovation historique inouï.
Le lobbying est la légalisation et l’institutionnalisation de la corruption.
Energies criminelles : Les substituts de l’Amazonie et Laponie
Les industries fossiles ne peuvent sauver leur pouvoir, existence et profits qu’avec un greenwash décoratif : Les agro-/silva-carburants.
La stratégie subventionné/décoré par la politique de protection du climat : Plantations de combustibles agricoles à la place de l’Amazonie/Bornéo, tandis que les forêts du nord (Laponie et Balitiques) sont converties en gaz de synthèse « climatiquement neutre». Ces agro-/silva-carburants sont environ cent fois plus nocifs pour le climat que les carburants fossiles, une accélération turbo de la destruction du climat, subventionnée par la politique de la protection du climat.
De même que le sabotage de l’efficacité énergétique et des renouvelables, les industries fossiles ont su empêcher toute perception qu’une protection globale des forêts serait une protection du climat extrêmement efficace, et bon marché. De mal en pis : Afin de pouvoir détruire le climat grâce au label « protection du climat ».
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Impossible !? Le thriller scientifique : un nouveau blog toutes les 1 à 2 semaines, le transfert de donnés scientifiques politiquement incommode qui devrait faire part du discours public
ontact-mail: science-thriller@bluewin.ch
Nous ne sommes entourés de crises que parce que les responsables des problèmes ont toujours réussi à se confier le leadership dans la lutte contre leurs stratégies lucratives.
