Tutoriel 4: Fongicides: Les preuves manquantes ou falsifiées

Nos cultures grandissent dans une sauce de pesticides maximales  qu’elles sont tout juste encore capable de supporter.
Mais trop souvent pas les consommateurs?
De plus en plus, même les cultures ne les supportent plus

Le conte de fées des variétés à haut rendement trop sensibles

« Nous avons besoin de pesticides parce que les variétés modernes produisent des rendements élevés mais elles sont bien plus sensibles que les variétés anciennes et rustiques de nos ancêtres ? »
Nos cultures arables sont (presque toujours) des géants très robustes.
Avec de bonnes pratiques agricoles, les dégâts sont minimes, les insecticides et les fongicides sont inutiles, et les herbicides peuvent être remplacés par des tracteurs et des outils. 
Les pesticides sont des produits superflu mais extrêmement lucratif d’un détournement dévastateur.

Le malade imaginaire

Le blé est généralement traité de manière préventive avec des fongicides Azol qui sont soupçonnés de provoquer le cancer.
Même s’il n’y a qu’un seul type de blé qui moisit: Le blé du semis direct  au glyphosate.
Il ne toléré pas les quantités record de glyphosate ? Seulement s’il est cultivé après le maïs, et si, pour aggraver les choses, il s’agit d’une des tres rares variétés sensibles à la moisissure.
Alors pourquoi des applications préventives de fongicides ? La recherche agricole gouvernementale les légitime par une seule citation erronée :  » Les années d’épidémie, des pertes de rendement de 20 à 30% peuvent survenir » (1). Et l’ « oubli » du titre de cette publication: « Seules les variétés résistantes aident contre les fusarioses auriculaires ». Grâce à cette expertise ancienne, le croisement avec une variété de blé résistante fit disparaitre les variétés sensibles de l’époque et leurs moisissures.

« Avant de semer, faites bien mariner les graines dans une sauce de moisissure »

Ce ne sont pas les paysans qui auraient de tels idées.
Mais bien la recherche agricole gouvernementale : Dans presque toutes leurs expérimentations de fongicides, les semences sont « oculées », c’est-à-dire infectées artificiellement.

Image: Lutte contre le fusarium avec des fongicides

Les forêts des colonnes statistiques peuvent être intimidantes pour les non initiés ä la statistique.
Mais ils révèlent aussi des scoops embarrassants : Le blé non infecté n’a pas moisi et a eu le meilleur rendement. Mieux que le blé infecté et traité avec le meilleur fongicide. Il s’agit d’un Azole, dont le plus vendu vient d’être interdit par l’UE car il est soupçonné d’être cancérigène. Les fongicides moins dangereux, les strobulines et autres ne présentent aucun effet protecteur contre les moisissures.
Est-ce la preuve de l’effet protecteur du fongicide Azole? Seulement si le paysans trempaient les graines de blé dans une sauce de moisissure avant de semer.
Bien entendu, la science interdit le transfert de résultats de pesticides provenant de plantes artificiellement infectées sur des plantes non infectées. Parce sans une telle infestation l’effet protecteur des fongicides est trop faible pour une preuve scientifique (statistiquement significative).
L’effet des fongicides Azole sur les céréales non infectées artificiellement n’a pratiquement jamais été mesuré. Ce qui n’étonne pas : La littérature scientifique avertit que les fongicides peuvent provoquer des moisissures. (Et les herbicides arrêtent la croissance du maïs pendant environ un mois).
Les expériences fongicides non oculées de la recherche agricole sont limitées à des endroits extrêmes (humides-froids-montagnards) en dehors des zones agricole, l’infestation par la moisissure des neiges (non toxique) suggèrent des visions d’horreur à la hollywood.
L’industrie propage l’utilisation de jusqu’à quatre fongicides dans le blé par an. Ils suggèrent des augmentations «pertinentes» du rendement, mais ils évitent le mot «significatif», c’est-à-dire scientifiquement prouvé.

Conflit d’intérêts – le persiflage de la science

Les succès prétendument scientifiquement des fongicides dans la recherche de l’OFAG reposent sur des conclusions inadmissibles. La prétention d’un succès sur la base de manipulations et d’interprétations méthodologiques erronés est non seulement scientifiquement interdite, mais aussi juridiquement.
Les preuves d’efficacité des pesticides dans les documents de licence sont secrètes. Seuls les résumés peuvent être consultés, ce qui évite que les erreurs de méthodologie puissent être reconnues. (2)
Quiconque prétend la nécessité d’un taux de poisons probablement cancerogene excessif dans les aliments incite délibérément à ce que une personne sur deux sera atteinte d’un cancer.
Ces stratégies nocives savamment orchestrées sont-elles le modus operandi normal des administrations ? Non. Mais ils apparaissent de plus en plus comme une condition indispensable pour faire carrière dans les hautes sphères de l’administration.

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La pire pratique professionnelle possible

Les ministères de l’agriculture légitiment l’alarmisme de leur pire practice théorique possible par des recommandations de cultivation correspondantes.

Question quiz: Pourquoi le blé, est-il cultivé après le maïs, extrêmement robuste, avec sa réputation d’épuiser le sol? Pourquoi notre aliment de base, le blé, a-t-il perdu sa position optimale et millénaire au commencement de la rotation? (Une rotation des cultures commence avec une prairie, car cette forme d’agriculture hautement naturelle remédie tous les déséquilibres et dégâts).
Les subventions sont conçues de telle manière que les agriculteurs gagnent plus avec le maïs fourrager avant le blé que l’inverse? Le statut du consommateur est désormais derrière le bétail ?!
Grâce à des subventions « écologiques », les ministères de l’agriculture encouragent une combinaison optimisant l’accumulation de pesticides cancérigènes dans notre blé: Le semis direct au glyphosate avec ses quantités maximales de pesticides et le blé après le maïs. Et comme cela peut entraîner des moisissures dans les variétés de blé trop sensibles…, tout le blé conventionnel est traité avec des fongicides cancérigènes.
En revanche, la rotation des cultures la plus rentable a été… interdite : Le blé double, le blé semé dans le paillis du blé précédent. Dans ce cas tout travail du sol est superflue, une solution gagnante gagnante économique et écologique.
Au lieu d’éviter les problèmes de manière préventive grâce aux bonnes pratiques professionnelles, les ministères de l’agriculture favorisent une accumulation de poisons (probablement cancérogènes).
Ce principe s’applique encore plus à la seule culture arable vraiment sensible: Selon les recommandations officielles, les pommes de terre nécessitent au moins 13 traitements de fongicides, en plus des autres pesticides.

Deux poids, deux mesures

Si les preuves scientifiques démontrent qu’un pesticide est dangereux, les ministères de l’agriculture  l’approuvent, voire le subventionnent.
En revanche, ils interdisent des méthodes agricoles très rentables même s’il n’existe aucune preuve scientifique qu’ils soient  problématiques. Et des variétés anciennes, encore moins dangereuse.

La science et les pesticides

Les preuves de l’efficacité des pesticides

  • sont soit erronées (statistiquement non significative ou méthodologiquement incorrecte, de sorte qu’elle ne peut être confirmée scientifiquement)
  • ou manquantes (c’est à dire secretes), pour environ 95% des pesticides. Toutefois, la science n’accepte que les preuves publiées qui répondent à toutes les exigences de la théorie scientifique; des preuves secrètes ou des résumés ne constituant pas des preuves scientifique acceptables.

Pour presque tous les pesticides, la science ne peut pas reconnaître leur efficacité supposée.

Sans doute le plus grand tabou de notre époque.
Pour presque tous les pesticides, il n’y a pas de preuves scientifiques correctes, qui affirment leurs efficacités.

Ceci correspondent à l’absence de nécessité de ces toxins.
Une personne sur deux est ou sera atteinte d’un cancer, ce qui constitue une preuve (statistiquement hautement significative et scientifiquement) incontestable que l’exposition aux pesticides, est beaucoup trop élevée.

C’est ainsi qu’on vend un risque inutile de cancer

Sources:

(1) Schachermayr, G. Fried P.M. (2000): Problemkreis Fusarien und ihre Mykotoxine. Agrarforschung 7 (6), 252-257

(2) EU: (91/414/EWG) Art, 14 , 283/2013 (EG) Nr. 1107/2009 App II, Suisse: PSMV 916.161, 52, 3 g

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Tutoriel 3: Les Herbicides – l’ »eco »-blanchiment des toxines

L’ « éco » de l’état: Le glyphosate

Le printemps arrive, les prairies se couvrent de couleurs printanières, et de plus en plus souvent des couleurs d’automne rouge-rouille-jaunâtre du semis direct au glyphosate.
Les ministères de l’agriculture ont pris au sérieux les craintes et s’engagent désormais pour la protection de la nature : Avec de belles photos, ils présentent la charrue à chevaux abîment le sol, et le tracteur avec le glyphosate, le sauveur des ressources

Dans la plupart des pays industrialisés, des financements affluent vers cette éco-stratégie avec ses labels innovants: Semis direct, no-till, no tillage, travail minimum du sol….
Et leur quantité record de glyphosate qui s’infiltre dans la nappe phréatique.
Cancer au lieu de charrue – la protection de l’environnement grâce à  encore plus de pesticides? Comment les ministères de l’agriculture ont-ils pu promouvoir une telle «écologie» privée de tous sens?

Cancer au lieu de charrue

Le CIRC (la division de la recherche sur le cancer des Nations unies) considère le glyphosate étant «probablement cancérigène».
Les charrues, ainsi que les herbicides, servent à désherber les champs. Mais comment transformer les charrues inoffensives en un tel « danger » qui justifie même une augmentation du risque de cancer?
L’industrie des pesticides avait besoin d’un partenaire fiable pour promouvoir cette stratégie: Le plus idéal était bien sûr la protection du climat, car qui oserait s’opposer à la sauvegarde du future? Même les absurdités peuvent être basées sur une bonne idée, et l’engagement le plus honnête peut être abusé d’une manière surréaliste: Le protocole de Kyoto avait jadis ratifié l’incorporation du CO2 dans la biomasse et les sols.
En 2008, le président de notre industrie de pesticides/OGM Syngenta/ChemChina annonçait qu’ils pourraient séquestrer jusqu’à 80 milliards de tonnes de carbone dans les sols au cours des 25 prochaines années, soit la majeure partie du CO2 excédent.
Le glyphosate au lieu de la charrue sauve le climat, eurêka ! Les autorités acclamèrent le sauveur du ciel et de la terre et le comblèrent de leurs bienfaits financiers.

Mourir pour une poignée de dollars ?

Les promoteurs du semis direct au glyphosate réussirent à dissimuler le bilan climatique réel: En théorie, cette méthode devrait lier 500 kg de carbone par hectare et par an, (la FAO calculait en 2001 encore avec 100 kg, la recherche suisses mesuraient même zéro kg en 2007).
Puisqu’un hectare produit environ 6 tonnes de blé et que les habitants consomment environ 60 kilos de blé par an, un hectare de blé suffit pour une centaine d’Européens.
Nous finançons une accumulation maximale d’un cancérigène dans tout notre pain, pâtes et pizza afin d’économiser environ 5 litres d’essence par personne et par an ?!
Probablement la plus dangereuse de toutes les méthodes de protection du climat imaginables?!
Si ce type de protection du climat avait fonctionné, mais ce n’est pas le cas. L’OFAG le savait bien avant de le promouvoir. Le CCX, le Chicago Climat Exchange, la bourse d’échange de droits d’émission de Chicago ne payait aux agriculteurs du semis direct que cinq dollars par hectare.
Afin de dissimuler cette folie, le semis direct au glyphosate fut déclaré «protection des ressources».

Augmentations exorbitantes des valeurs limite

Le semis direct au glyphosate utilise des quantités record de cet herbicide qui s’infiltre dans nappe phréatique. Les valeurs limites pour les résidus de glyphosate dans les aliments ont été multipliées par cent, pour l’eau une de plusieurs milliers fut prévue.
En même temps, la « siccation » était introduite dans l’UE: Blé et pommes de terre sont empoisonnés au glyphosate, ils meurent, cela permet d’ajuster les dates des récoltes aux agendas des gestionnaires agricoles.
Si l’agriculture est autorisée à empoisonner à mort les cultures agricoles, la question se pose pourquoi on aurait encore besoin de valeurs limites pour les pesticides. Car l’utilisation de plus de pesticides que pour un empoisonnement mortel des cultures ne fait pas des sens.
Une personne sur deux sera atteinte d’un cancer, ce taux de souffrance est désormais augmenté par les financements «écologiques» d’un poison probablement cancerogene. Cela démontre les priorités de notre politique agricole: Elle finance délibérément des souffrances mortelles.

L’arrogance du pouvoir

L’argument de rejet du conseiller fédéral chargé de l’économie (agricole) Schneider-Amman contre notre appel de l’époque: «L’alcool est plus toxique que le glyphosate».

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Le protecteur  de notre santé : L’office vétérinaire

Le responsable de la sureté alimentaire est… l’office fédéral du bétail, c’est à dire l’OSAV, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires !
Autant pour la valeur de notre santé aux yeux de nos autorités.
L’Office fédéral de la santé n’est pas autorisé à intervenir dans les dangers des toxines alimentaires, bien qu’ils représentent la cause majeure des maladies de civilisations.
Plus la contamination toxique est élevée, plus les contrôles sont rudimentaires: Les mesures de résidus de glyphosate ne font pas partie des contrôle standards de OSAV. En effet, elles sont extrêmement rares pour des raisons financières, le respect des limites est donc très douteux. Le glyphosate est subventionné mais pas contrôlé.
En plus, aucune disposition n’est prévue pour les tests de résidus de pesticide dans la viande. Bien que les poisons s’accumulent au cours de la chaîne alimentaire.

La pointe de l’iceberg

Écologie = des taux toxiques maximales pour les champs, les aliments et les gens? !
Cet éco-blanchiment de cancérogènes est-il un incident isolé? Ou le prototype d’une politique agricole future?
Le revirement écologique de l’agriculture en 1998 promettait une agriculture saine pour les gens, la nature et le climat.
Mais ceci aurait signifié la fin de l’industrie des pesticides/OGM.
Le népotisme de la direction de l’OFAG a su instrumentaliser toutes les exigences et lois idéalistes pour le sauvetage de l’industrie agrochimique: Les subventions pour le semis direct au glyphosate préparent le terrain pour l’introduction des cultures génétiquement modifiés RR au glyphosate dans une Suisse résistante aux OGM: Les machines et les méthodes sont établies, il ne manque plus que l’acceptation des produits génétiquement modifiés.
Ces stratégies innovantes sont des chevaux de Troie, la pointe de l’iceberg: Dans la file d’attente se trouvent des pesticides encore plus toxiques, car la résistance des mauvaises herbes au glyphosate augmente. Les États-Unis ont approuvé une nouvelle génération de OGM « vertes » résistantes à l’herbicide 2,4 D, mieux connu sous sa marque « agent orange ».
Un poison encore plus embryotoxique qui est également suspecté d’être cancérogène.

Les idéalistes auraient déjà construit un paradis sur terre il y a longtemps.

Mais les créateurs de problèmes ont toujours réussi à se confier le rôle de leader dans la lutte contre leurs propres stratégies commerciales lucratives.

Il est temps qu’une CEP, une commission d’enquête parlementaire ou la justice elle-même enquête enfin sur cette utilisation frauduleuse d’éco-subventions pour le glyphosate.

Science et herbicides

La santé et l’écologie sont à la mode ? Ainsi, les ministères de l’agriculture décorent des quantités innovantes et record de glyphosate avec des étiquettes éco-greenwash manifestement fausses, afin de protéger ce pesticide très probablement cancérigène contre les craintes et l’hostilité massives de la société.

«Le sommeil de la raison engendre des monstres» Francisco Goya

Seul le béton résiste à nos charrues
La «protection des ressources» du semis direct au glyphosate transforme les sols en roche dure. Par coïncidence, dans les publications du semis direct les rendements sont presque toujours oubliés…

Des produits agrochimiques qui protègent les ressources ?

L’un des secrets les mieux gardés de la politique agricole: Quand au blé, aliment de base, les États-Unis ne produisent que la moitié des rendements suisses par hectare.
Le semis direct au glyphosate n’a jamais été censé protéger le sol, il devait plutôt atténuer sa dégradation par l’agriculture industrielle, mais en effet il ne l’a qu’empiré.
Une seule méthode agricole est capable de transformer le CO2 en humus au lieu de le décomposer: Le bio.

Tutoriel 2: Les insecticides de la pire pratique professionnel

En Chine, les ouvriers pollinisent les arbres fruitiers à la main.
En Californie, les monocultures d’amandiers ont besoin d’apiculteurs mobiles.
Et demain? Des abeilles robotisées autonomes?
Car du bio ou une interdiction des insecticides, c’est bien trop cher?

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L’agonie du choix: Mourir pour le blé

Les catalogues des pesticides, en couleurs arc-en-ciel subtiles, offrent sur des dizaines de pages un choix interminables de pesticides, y compris les insecticides pour le blé.
Question quiz : Pourquoi le blé a-t-il besoin d’insecticides? Qui a déjà vu des insectes dévorant les champs de blé en Europe?
En fait, les pucerons peuvent infester le blé en cas de sur-fertilisation massive. Mais les agriculteurs qui mettent autant de fertilisant risquent de perdre leur approbation IP, y compris les paiements directs / subventions.
Le maïs est également très rarement infesté, uniquement dans les monocultures de maïs qui sont également interdites, précisément parce qu’elles sont trop susceptibles.

Les pesticides – ou bien une bonne pratique professionnelle

C’est toujours une nature malveillante qui est responsable des problèmes de l’agriculture !?
Avec de bonnes pratiques agricoles, les cultures arables ne sont guère endommagées par les insectes.
Mais il y a des insectes qui mangent des fleurs du colza ! Dans ce cas-là, les colzas refleurissent.
En fait, il n’y pas de lien (statistique) entre l’infestation des champs et leurs rendements.
Même un rendement record peut avoir subi une attaque sévère de ravageurs, alors que nombreuses récoltes mauvaises n’ont jamais été infestés, le choix de variété et le nutriment sont plus décisifs.
C’est pourquoi les brochures industrielles n’évoquent que les effets des insecticides sur les insectes, mais pas sur les rendements.

Les invasions imaginaires

Dans les champs les insecticides combattent des pertes qui seraient évitées par le respect des conditions pour les paiements directs.
Nous sacrifions les abeilles pour empêcher les insectes d’endommager nos champs ? La destruction de la nourriture par les insectes n’est pas mesurée en termes réels, mais estimée, généralement sur la base de projections intercontinentales.
Il est insensé d’investir dans la lutte contre des dégâts sans connaître l’étendue réelle du danger. Dans le sud de l’Europe, les pompiers sont bien équipés pour faire face aux incendies de forêt, mais dans les régions humides, il n’y en a pas.
Les dommages collatéraux ne devraient pas être pires que les dommages qu’ils sont censés prévenir.

Une nature ennemie ?

Ceux qui craignent la nature n’ont pas la main verte. Mais des problèmes.
En agriculture biologique, les pommes de terre sont la seule culture arable qui subit des pertes réelles, bien que modestes. Les pommes de terre sont sensibles aux maladies pendant l’automne froid et humide, car dans leur pays d’origine, les Andes, il pleut plutôt en été.
Ces « impôts » de la nature sont bien inférieurs à celles de l’État.
Ce cas exceptionnel, ainsi que les dégâts causés aux vignobles et aux vergers, servent à évoquer l’image d’une nature hostile et dangereuse. Si nécessaire, les lobbyistes évoquent les fléaux dévastateurs des criquets, même s’ils ne viendront que si nous insistons sur le réchauffement climatique.

L’autocontrôle des toxines

Il y a environ 20 ans, lorsque le bio, l’écologie et la santé sont devenus trendy, les politiciens européens ordonnèrent  une reforme éco-agricole: Les pesticides ne peuvent être utilisés que si les pertes financières dues aux ravageurs sont plus élevées que les coûts des pesticides.
Les agriculteurs sont exclus des paiements directs/subventions s’ils ne respectent pas les seuils de tolérance.
Dans la circulation routière, le respect des limites de vitesse est contrôlé, quand aux poisons dans la production alimentaire, nos autorités font confiance à l‘autorégulation.
Même si une personne sur deux tombe malade d’un cancer.

Le sabotage de l’écologie par l’office fédéral de l’agriculture

Ne pas aider les personnes en danger est une infraction punissable dans la circulation routière. Les mettre délibérément en danger l’est encore plus.
Depuis la reforme éco-agricole les pesticides et les maladies de civilisation n’ont cessé d’augmenter.
Car les ministères de l’agriculture sabotent systématiquement leurs propres réglementations des seuils de tolérance: Les Neonicotinoide à utiliser de manière préventive sauvent quelques gorgées du lait si sain et si bon marché dans les monocultures interdites du maïs fourrager.
Et pour cela ils sacrifient les abeilles.
Depuis que les protestations ont réussi à l’interdire, ils sauvent les chips si saines et si bon marché avec des Neonicotinoide pour le colza et les pommes de terre. Prière de pulvériser le colza avant la floraison pour éviter que les plantes déjouent leurs ravageurs gratuitement.
Et voici maintenant une génération innovante d’insecticides encore plus toxiques, qui sont autorisés à tuer les abeilles jusqu’à ce qu’il soit prouvé scientifiquement dans quelques années que les dégâts sont énormes, les bénéfices minimes, etc. etc.

Les abeilles meurent à cause de l’excès toxique d’une mauvaise pratique professionnelle et politique.
Nos ministères de l’agriculture sauvent l’industrie de pesticides menacés par les exigences idéalistes et écologiques.
Et pour cela ils sacrifient les abeilles.
Et la population

Un des catalogues si sympa et séduisant pour la vente de… la mort des abeilles.
Et des empoisonnements mortels dans toutes les familles.
Impossible!? Avec les herbicides, les fongicides, la production de vin, fruits, légumes, bétail et les autres poisons qui sont tout aussi essentiels pour notre survie?

Science et insecticides

Nos ministères de l’agriculture prétendent que les pertes de récoltes seraient massives sans les solutions toxiques.
Mais ils ne mesurent pas les pertes réelles. Et ils ne disposent non plus de mesures scientifiques permettant de déterminer si les pesticides sont efficaces.
Parce que sans mesures scientifiques, on ne peut pas se plaindre que l’application des pesticides est trop souvent, ou presque toujours, insensée.

Tutoriel 2: Les insecticides de la pire pratique professionnel

Les insecticides tueurs d’abeilles

En Chine, les ouvriers pollinisent les arbres fruitiers à la main.
En Californie, les monocultures d’amandiers ont besoin d’apiculteurs mobiles.
Et demain? Des abeilles robotisées autonomes?
Car du bio ou une interdiction des insecticides, c’est bien trop cher?

L’agonie du choix: Mourir pour le blé

Les catalogues des pesticides, en couleurs arc-en-ciel subtiles, offrent sur des dizaines de pages un choix interminables de pesticides, y compris les insecticides pour le blé.
Question quiz : Pourquoi le blé a-t-il besoin d’insecticides? Qui a déjà vu des insectes dévorant les champs de blé en Europe?
En fait, les pucerons peuvent infester le blé en cas de sur-fertilisation massive. Mais les agriculteurs qui mettent autant de fertilisant risquent de perdre leur approbation IP, y compris les paiements directs / subventions.
Le maïs est également très rarement infesté, uniquement dans les monocultures de maïs qui sont également interdites, précisément parce qu’elles sont trop susceptibles.

Les pesticides – ou bien une bonne pratique professionnelle

C’est toujours une nature malveillante qui est responsable des problèmes de l’agriculture !?
Avec de bonnes pratiques agricoles, les cultures arables ne sont guère endommagées par les insectes.
Mais il y a des insectes qui mangent des fleurs du colza ! Dans ce cas-là, les colzas refleurissent.
En fait, il n’y pas de lien (statistique) entre l’infestation des champs et leurs rendements.
Même un rendement record peut avoir subi une attaque sévère de ravageurs, alors que nombreuses récoltes mauvaises n’ont jamais été infestés, le choix de variété et le nutriment sont plus décisifs.
C’est pourquoi les brochures industrielles n’évoquent que les effets des insecticides sur les insectes, mais pas sur les rendements.

Les invasions imaginaires

Dans les champs les insecticides combattent des pertes qui seraient évitées par le respect des conditions pour les paiements directs.
Nous sacrifions les abeilles pour empêcher les insectes d’endommager nos champs ? La destruction de la nourriture par les insectes n’est pas mesurée en termes réels, mais estimée, généralement sur la base de projections intercontinentales.
Il est insensé d’investir dans la lutte contre des dégâts sans connaître l’étendue réelle du danger. Dans le sud de l’Europe, les pompiers sont bien équipés pour faire face aux incendies de forêt, mais dans les régions humides, il n’y en a pas.
Les dommages collatéraux ne devraient pas être pires que les dommages qu’ils sont censés prévenir.

Une nature ennemie ?

Ceux qui craignent la nature n’ont pas la main verte. Mais des problèmes.
En agriculture biologique, les pommes de terre sont la seule culture arable qui subit des pertes réelles, bien que modestes. Les pommes de terre sont sensibles aux maladies pendant l’automne froid et humide, car dans leur pays d’origine, les Andes, il pleut plutôt en été.
Ces « impôts » de la nature sont bien inférieurs à celles de l’État.
Ce cas exceptionnel, ainsi que les dégâts causés aux vignobles et aux vergers, servent à évoquer l’image d’une nature hostile et dangereuse. Si nécessaire, les lobbyistes évoquent les fléaux dévastateurs des criquets, même s’ils ne viendront que si nous insistons sur le réchauffement climatique.

L’autocontrôle des toxines

Il y a environ 20 ans, lorsque le bio, l’écologie et la santé sont devenus trendy, les politiciens européens ordonnèrent  une reforme éco-agricole: Les pesticides ne peuvent être utilisés que si les pertes financières dues aux ravageurs sont plus élevées que les coûts des pesticides.
Les agriculteurs sont exclus des paiements directs/subventions s’ils ne respectent pas les seuils de tolérance.
Dans la circulation routière, le respect des limites de vitesse est contrôlé, quand aux poisons dans la production alimentaire, nos autorités font confiance à l‘autorégulation.
Même si une personne sur deux tombe malade d’un cancer.

Le sabotage de l’écologie par l’office fédéral de l’agriculture

Ne pas aider les personnes en danger est une infraction punissable dans la circulation routière. Les mettre délibérément en danger l’est encore plus.
Depuis la reforme éco-agricole les pesticides et les maladies de civilisation n’ont cessé d’augmenter.
Car les ministères de l’agriculture sabotent systématiquement leurs propres réglementations des seuils de tolérance: Les Neonicotinoide à utiliser de manière préventive sauvent quelques gorgées du lait si sain et si bon marché dans les monocultures interdites du maïs fourrager.
Et pour cela ils sacrifient les abeilles.
Depuis que les protestations ont réussi à l’interdire, ils sauvent les chips si saines et si bon marché avec des Neonicotinoide pour le colza et les pommes de terre. Prière de pulvériser le colza avant la floraison pour éviter que les plantes déjouent leurs ravageurs gratuitement.
Et voici maintenant une génération innovante d’insecticides encore plus toxiques, qui sont autorisés à tuer les abeilles jusqu’à ce qu’il soit prouvé scientifiquement dans quelques années que les dégâts sont énormes, les bénéfices minimes, etc. etc.

Les abeilles meurent à cause de l’excès toxique d’une mauvaise pratique professionnelle et politique.
Nos ministères de l’agriculture sauvent l’industrie de pesticides menacés par les exigences idéalistes et écologiques.
Et pour cela ils sacrifient les abeilles.
Et la population

Un des catalogues si sympa et séduisant pour la vente de… la mort des abeilles.
Et des empoisonnements mortels dans toutes les familles.
Impossible!? Avec les herbicides, les fongicides, la production de vin, fruits, légumes, bétail et les autres poisons qui sont tout aussi essentiels pour notre survie?

Science et insecticides

Nos ministères de l’agriculture prétendent que les pertes de récoltes seraient massives sans les solutions toxiques.
Mais ils ne mesurent pas les pertes réelles. Et ils ne disposent non plus de mesures scientifiques permettant de déterminer si les pesticides sont efficaces.
Parce que sans mesures scientifiques, on ne peut pas se plaindre que l’application des pesticides est trop souvent, ou presque toujours, insensée.